Parmi les récipiendaires figure la jeune artiste en herbe, Olginah qui a obtenu une maison à titre de cadeau de la part du numéro un pays. Cette dernière qui s’est vu remettre la nouvelle maison hier – même et a pu la visiter avec les membres de sa famille. La construction d’une 2ème vague de 55 maisons débutera d’ici le mois d’août. Une tombola pour l’obtention de plusieurs terrains de 200 m2 a également eu lieu à cette occasion.
Une nouvelle ville en perspective
Dans son discours, le Président Andry Rajoelina a confronté l’annonce du secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes en vue de la construction d’une nouvelle ville sur une surface de 300 ha à Mahajanga. Cette nouvelle infrastructure profitera à de nombreux ménages dans la capitale du Boeny. En attendant cette nouvelle réalisation, l’Etat enchaîne les dotations au profit des simples citoyens.
Samedi dernier, pour la 2ème journée de sa tournée dans la Région de Boeny, le Président de la République Andry Rajoelina était dans la Commune de Tsaramandroso, dans le District d’Ambato Boeny où il a procédé à la remise de près de 10 000 certificats fonciers. Ce fut au tour des paysans issus des Communes de Tsaramandroso, Ambondromamy, Katsepy, Manerinerina, Ankijabe et Mitsinjo de bénéficier de ce programme initié par l’Etat malagasy pour contribuer à la réforme de la politique foncière en milieu rural. Dans le District d’Ambato Boeny en particulier, cette dotation de certificats fonciers reçoit l'appui du GIZ via le projet ProPFR qui vise à faciliter l’appropriation des terres en milieu rural, en particulier pour les femmes et les groupes marginalisés. A l'instar de la campagne menée dans le District de Mandoto, cette distribution massive de certificats fonciers contribue, non seulement à la réappropriation des terres au profit du peuple malagasy, mais également à la concrétisation des défis liés à l’autosuffisance alimentaire.
Le Président de la République a ensuite procédé à l’inauguration de l’usine sucrière d’Antanamifafy dans la Commune d’Ambalakida. Il s’agit d’un projet cofinancé par l’Union européenne pour un montant total de 2 200 000 euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) en partenariat avec le Gouvernement malagasy.
La Rédaction